Ces journées laissent toujours d'excellents souvenirs
comme celui de visages d'enfants émerveillés ou de quelques
remarques pures d'innocence et de réalisme que nous, adultes, avons
oublié !
J'ai l'habitude de faire des exposés sur le
milieu marin, les sources de pollution ou encore les espèces marines
en danger, mais cela se passe généralement soit en salle
de classe, soit en bord de mer, plagette, calanque etc ... Le faire
à la campagne, au beau milieu d'un champ était nouveau pour
moi ! D'un premier abord, cela ne m'a pas du tout dérangé.
Cela m'a permis, par contre, de pouvoir faire au fil des mots, une comparaison
quasi-systématique entre le milieu marin et la verte nature, reine
du jour en ce 7 juin 2002.
Quelle différence et combien de points communs
entre une prairie de Posidonies et celle au milieu de laquelle nous étions
assis ? Chacune abrite une biodiversité qui permet de décrire
à volonté des exemples précis pour expliquer le cycle
de la chaîne alimentaire, celui de la vie et de tous les déséquilibres
liés aux activités humaines.
Le bonheur d'une telle journée, c'est le contact
avec les enfants, leur réceptivité et l'intérêt
qu'ils manifestent à l'égard de la nature et de son évolution.
Comparativement à l'ensemble du monde adulte, les jeunes sont beaucoup
plus sensibles au devenir de notre planète et choqués par
le non respect. Ils sont en fait la première de nos générations
futures. Que deviendront-ils en grandissant ? Je crois qu'il nous appartient
de poursuivre et de renforcer nos activités pédagogiques
car la réponse est dans le développement de cette éducation.
L'écologie ne doit pas être liée à
des tendances politiques, elle doit grandir avec les générations
comme une culture universelle, la culture de tous pour le respect de la
vie et les droits des générations futures.
Christian Coudre