|
|
|
Date: Vendredi 19 juin 2004
Lieu: Plage de Carteaux - Plage Napoléon Organisation: Classe de 6°A accompagnée d' Anne Marie et Jean Pierre (professeurs de SVT) et Valérie Une belle journée où la chaleur d'un soleil radieux, à deux jours de l'été, était adoucie par une légère brise d'ouest. Nous avons passé la matinée sur la plage de Carteaux à quelques encablures des renommés parcs à moules; l'après-midi, sur une plage Napoléon encore vierge de vacanciers, dos à la lagune où hérons et flamands roses détournaient nos regards de la zone du Golfe de Fos, si tristement industrialisée où pétrolier, pipe-lines et cheminées viennent se poser, tout comme les flamands . . . . |
Lorsqu'on parle de marée en Méditerranée, on fait parfois sourire les touristes qui viennent des côtes Atlantique ou de la Manche. Sur la plage de Carteaux, l'amplitude maximale de 30 à 40 cm permet de mettre en évidence son existence grâce à la pente très douce du sol sablonneux. La mer peut se retirer sur plusieurs dizaines de mètres, et si on prend un peu de temps pour observer le phénomène, on peut voir l'eau se retirer ou remonter de manière évidente. Les périodes idéales pour observer les marées (amplitudes maximales) sont les équinoxes de printemps et d'automne, de dates respectives le 21 mars et le 23 septembre. |
|
|
La particularité
des sols sablonneux, c'est le caractère fouisseur des espèces
qui y vivent. Nombreux mollusques gastéropodes et bivalves, crabes
verts, poissons plats ...
Prélever, observer, commenter, puis relâcher .... tout ça les pieds dans l'eau ! un vrai bonheur à la veille de la fin de l'année scolaire. |
|
Nous voici sur les arrières de la plage Napoléon. Les flamands roses se délectent de petites crevettes: les artémies "Artemia salinas", qui se nourrissent elles-mêmes de végétaux microscopiques teintés d'un pigment rougeâtre (du carotène), ce qui a pour effet de colorer de rose certains tissus de ces splendides flamands adultes. | Un petit zoom arrière, et on a immédiatement l'impression de superposer deux photos différentes: une immense lagune paradisiaque juxtaposée à une concentration industrielle des plus impressionnantes. La cohabitation laisse perplexe ! |
|
|
Marchant dans la lagune,
autour des herbiers de Zostères, nous avons tenté de nous
approcher de quelques Hérons et Flamands, mais ceux-ci sont bien
plus habiles que nous pour se déplacer sur un sol mou, même
parfois très mou ! cette curieuse forme noire (ci-contre) est un
oeuf de Raie dont le juvénile s'est extrait; preuve qu'elles viennent
pondre très près, dans des eaux peu profondes, réchauffées
par la saison estivale. Les jeunes Raies profiterons de la chaleur l'été,
favorable à leur développement, puis regagnerons les fonds
sédimentaires du plateau continental.
|
|