Migrations verticales |
|
|
Par définition, le plancton n'a aucune aptitude à gérer ses déplacements en nageant de manière active. Lorsqu'on parle de migrations en ce qui concerne le plancton, il s'agit donc uniquement de migrations verticales. Les migrations horizontales ne sont pas volontaires (non contrôlées par les organismes) et fonction des courants, qui eux mêmes, varient entre différentes couches d'eau. Les déplacements se font dans la colonne d'eau entre différentes couches ou sur la totalité de la masse d'eau entre le fond et la surface. Les migrations sont définies suivant deux types:
En toute logique, les migrations nycthémérales
sont également circadiennes, mais l'inverse n'est pas systématique.
Un cycle peut être fonction de l'éclairement optimal et durer
24 heures à partir de midi (au soleil).
Dans le cas général, les migrations du plancton sont nycthémérales. Il s'en suit des migrations de poissons planctonophages comme les Clupéïformes (Sardines, Anchois,..), puis de leurs prédateurs à activité nocturne comme les Thons. Les différents maillons de cette chaîne alimentaire suivent précisément les mouvements des masses planctoniques. En phase de pleine lune, l'amplitude de l'activité prédatrice est à son optimum, favorisée par l'éclairement lunaire. |
![]() |
Migrations saisonnières du Phytoplancton en Méditerranée Hors mis les conditions d'éclairage
naturel du milieu, la température est un facteur essentiel au bon
développement des cellules végétales qui composent
le Phytoplancton. Les températures élevées qui sont
à l'origine d'efflorescences sont des cas spécifiques à
certaines espèces et déstabilisantes pour l'équilibre
du milieu.
Lorsqu'on réalise un trait de Plancton, les paramètres à considérer sont La profondeur et le sens du trait |