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Les nageoires |
Les nageoires, membres de la navigation, ont chacune un rôle bien précis. |
Une seule dorsale:
composée de rayons épineux et de
rayons souples (Labridés, Sparidés, Serrans ...) ou bien
uniquement composée de rayons souples (Blenniidés,
Anguillidés
...).
Deux dorsales: Le plus souvent, la première est épineuse
et courte, la seconde est composée de rayons souples (Muges, Loups,
Vives ...) et parfois, les deux sont composées de rayons souples
(Gobiidés).
Trois dorsales: Il existe trois dorsales souples (Capélans) et composées
(Triptérygions) chez qui la première est très courte
et forme une petite crête. |
Les pectorales sont le plus souvent composées de 14 à 16
rayons souples et ramifiés. Les exceptions extrêmes sont 8
à 10 rayons chez le Turbot, les Soles ou les Blennies et jusqu'à
25 chez la Pélamide ou le Lépadogaster. La forme la plus
particulière est celle des Grondins, où les 3 rayons inférieurs
sur les 14 de chaque nageoire sont des rayons libres, digitiformes et riches
en organes sensoriels. |
A de rares exceptions près, les nageoires ventrales sont composées
d' 1 rayon épineux et de 5 rayons souples largement ramifiés qui consolident la membrane intermédiaire. |
Chez les Perciformes, qui constituent la majorité des poissons osseux, la nageoire anale est composée de 2 à 3 rayons épineux, suivis généralement de 8 à 12 rayons souples ramifiés. D'autres cas comptent 1 à 2 rayons épineux et jusqu'à 30 rayons souples chez les Vives, 18 à 20 rayons souples chez les Grondins et jusqu'à 50 rayons souples chez les Mostelles. |
Les nageoires caudales sont toujours composées de rayons souples
très ramifiés. Il n'est pas facile de déterminer exactement
leur nombre car les extrémités sont renforcées de
rayons de taille progressive, très courts au bord du pédoncule
caudal. Si on ne prend en compte que les rayons qui constituent la
nageoire sur sa longueur, on en compte en moyenne 16 à 18 chez la
plupart des poissons. |